combat
Vie, tu m’as pris dans tes serres
Me balançant aux yeux ta poudre aveuglante
Qui fait croire en l’amour, sentiment éphémère
Mais dont l’effet s’efface pour une fin sanglante.
Si les proies faciles que tu pourchasses en clair
Te donnent satisfaction en déclarant forfait
Tu es tombée ce soir sur tout autre adversaire
Ce n’est qu’en l’emportant que j’abandonnerai.
Vie, qui pense être invincible
N’ayant comme avenir que des sacres éternels
Mais toute puissance réelle côtoie un jour son maître
Et dans une lutte épique s’incline sans étincelle.
Avant toi, j’ai vaincu d’autres pédants immenses
Qui avaient dans leur âme cette parfaite utopie
Je m’avancerai vers toi lors d’une quelconque offense
Et d’un ricanement sourd me ferai ton ennemi.