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ma vie mes pensées

12 février 2012

combat

Vie, tu m’as pris dans tes serres

Me balançant aux yeux ta poudre aveuglante

Qui fait croire en l’amour, sentiment éphémère

Mais dont l’effet s’efface pour une fin sanglante.

 

Si les proies faciles que tu pourchasses en clair

Te donnent satisfaction en déclarant forfait

Tu es tombée ce soir sur tout autre adversaire

Ce n’est qu’en l’emportant que j’abandonnerai.

 

Vie, qui pense être invincible

N’ayant comme avenir que des sacres éternels

Mais toute puissance réelle côtoie un jour son maître

Et dans une lutte épique s’incline sans étincelle.

 

Avant toi, j’ai vaincu d’autres pédants immenses

Qui avaient dans leur âme cette parfaite utopie

Je m’avancerai vers toi lors d’une quelconque offense

Et d’un ricanement sourd me ferai ton ennemi.

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12 février 2012

toile absurde

Autrefois dans ma vie, comme seul fait interdit

Y’avait l’herbe magique, et juste un peu de shit

Autrefois la vie, je la voyais longue et belle

Entouré de marmots, de p’tits Paulo rebelles

 

Autrefois mon esprit, s’asseyait sur un banc

A l’ombre de leurs conneries, écoutant siffler le vent

Autrefois mes blue jeans, me rappelaient James Dean

Mc Cartney ou Marley, délavés voire troués

 

Y’a peu de temps l’amour, j’y croyais sans détour

L’imaginant si grand, si humble et élégant

Y’a peu de temps les femmes, affichaient toutes leur charme

Me frôlant d’un regard, qui n’était guère d’un soir

 

Y’a quelques mois le destin, je lui tendais la main

En pensant que j’aurais bien le droit d’y goûter

Y’a quelques mois aimer, c’était à partager

Sans avoir à parler, juste s’observer

 

Y’a plus que l’amitié, et encore la vraie

Qui mérite qu’on s’attache, qu’il faut que l’on sache

Y’a plus rien d’autre à faire, tous dans la même galère

De cette putain d’époque que la misère emporte…

12 février 2012

epuisé

Assis, épuisé et blessé,

Tentant en vain de saisir le moment,

J'ai brisé une bouteille et me suis tailladé,

Il a coulé sur le sol de grosses larmes de sang

Oh, quelques blondes ont bien tenté de m'emporter

Mais pas une ne m'a donné envie de la suivre

Sans doute que leur amour était sans vérité

Et qu'elle paraît si loin cette reine que j'aspire

Chaque pas que j'ai fait m'a éloigné de toi

J'ai balancé cette poudre qui m'enfonçait encore

Je t'entendais parler mais tu n'étais pas là

Suis allé écouter les sirènes du port

Avec un poing blindé j'ai regardé le ciel

Il ne m'est revenu que quelques balbuties

Que quelques espérances confirmant que tu es celle

La seule qui a embrasé ma vie

J'ai voulu être pour toi ce puissant gai fantôme

Qui te protégerait, te couvrirait de roses

Cessez donc de m'emmener vers de stupides clones

Aucune d'autre n’avait mérité que j'me pose

Elle est belle, l'existence, solitude imbécile

Qui réveille l'absence de la plus simple rime

Elle est belle cette vie à qui je ne peux sourire

Y'a tant de sentiments que tout acte expire...

 

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